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PhilouKaren


Prelude

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L’idée d’une école s’était imposée dès ma présence, à Kandal, dans la banlieue de Phnom-Penh. Le français dans ces années-là était encore présent grâce au roi Sihanouk. Ces vestiges de l’ancien colonisateur n’allaient pas résister longuement au nouvel envahisseur qu’était l’anglais de voisinage pratiqué par les anciennes colonies britanniques voisins.

Le prélude du futur Philoukaren « School » et non « école » s’étaient greffés dès les premiers contacts avec les étudiants. Tout le monde voulait apprendre l’anglais. La langue des vainqueurs du commerce mondial devenait celui de la réussite suprême.

Je m’inquiétais déjà sur moi-même et surtout pour mes compatriotes de France qui dans un futur proche allait avoir besoin d’un traducteur pour tout simplement écrire à leurs parents.

- La pagaille dans les émotions !

Mon cerveau s’était inscrit en égalité en khmer puis en français. Ce dernier devenait l’autre moitié envahissante du verre et selon les circonstances le khmer pouvait, les premières années, prendre les devants et l’autre moitié ne rester que de l’air. L’inverse de ce phénomène, non naturel, allait se produire…

Concernant la future école j’avais heureusement pris les devants en atterrissant à Phnom-Penh en… anglais ; mais attention, pas celui des voisins néo-colonisateurs mais pire pour ma famille qui a reçu leur bombonne boum B52, Je parle de l’anglais du révolutionnaire Oncle Sam.

En 1999 le français pouvait encore revenir mais la diaspora, « akhmericanoïaque » à outrance, avait sonné le glas sur les derniers Malraux.

Alors PhilouKaren… School malgré tout ?

C’est ce qui va arriver !

Souhaitez-moi bonne chance même si c’est trop tard dans le temps.

- Je prends !

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